Jean Guy Duluc

Jean-Guy Duluc, auteur de UDOS, d'où je viens et qui je suis, jamais n'oublierai

Qui est Jean-Guy Duluc ?

Ancien agent commercial et chef d’entreprise, voyageur infatigable, passionné par la vie et les gens, Jean-Guy Duluc écrit par amour de l’aventure, de l’histoire et du monde, notamment du Sud-Ouest où il a puisé son inspiration pour ce livre imaginé dans la Gascogne du Moyen-Âge.

UDOS : d’où je viens et qui je suis, jamais n’oublierai

Découvrez les trépidantes aventures gasconnes d’un groupe de pèlerins du Moyen-Âge sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Préambule écrit par Florianne, sa belle-fille :

Jean-Guy était mon beau-père, il était leur père, leur grand-père, il était son époux.

À ces quelques mots, vous comprenez déjà l’impérieuse nécessité de ce préambule. Il faut que je vous parle de lui pour que vous puissiez mieux apprécier l’histoire qu’il a écrite. Il faut que je vous prévienne aussi, parce que ce livre ne s’adresse pas à tous les publics !

Lorsqu’il a commencé à parler de son idée d’écrire un livre sur le Moyen-Âge, nous sommes plusieurs à avoir souri. Tout en l’encourageant dans son projet, j’avoue que je n’y croyais pas plus que ça. Mais finalement, c’était bien mal le connaître !

Après avoir travaillé plus que de raison pour faire grandir son affaire est venu le temps de la retraite. Il aimait profondément son métier d’agent commercial, mais il s’est résolu à prendre du repos et à nourrir de nouveaux projets. Des projets de voyage, d’expatriation peut-être. Tandis qu’il travaillait à prendre soin de sa santé qui montrait quelques signes de faiblesse, il s’est lancé le pari un peu fou d’écrire un livre. Je dis un peu fou parce que, malgré le nombre de livres qui sortent chaque année, je crois profondément que ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir inventer et écrire une histoire.

Et quelle histoire ! Il avait toujours aimé écrire, mais cela se matérialisait plutôt dans les courriers qu’il envoyait à ses enfants pour raconter des vacances. Vous en conviendrez, il y a tout de même une marche à gravir pour en arriver à un livre de quelques centaines de pages !

Jean-Guy était un être entier, qui parlait fort et qui prenait de la place. Nous n’étions pas souvent d’accord… politique, environnement, mesures sanitaires… là où j’espérais de la nuance, il enfilait de gros sabots. C’était, je crois, une façon de me faire sortir de mes discours convenus. C’était un homme de débat. On s’engueulait, mais on ne se fâchait pas. Il n’y voyait pas d’intérêt. Et heureusement ! L’écriture de ce livre nous a rapprochés, lui et moi. Voilà enfin un sujet sur lequel nous étions d’accord. Il pouvait passer des heures à nous parler de Lodonis, Mathous et des autres. Mais sans rien dévoiler de l’intrigue, il fallait garder le suspense ! Il savait attiser la curiosité de ceux qui l’écoutaient, c’est une certitude !

Alors, c’est tout naturellement que je lui avais demandé de faire partie de son équipe de relecteurs. Le livre était presque fini. Enfin… il est resté presque fini pendant de longs mois. Il avait sans doute du mal à se séparer de ses personnages. Peut-être avait-il aussi un peu d’appréhension de les soumettre au jugement de lecteurs extérieurs.

Malgré une apparente confiance, je crois que Jean-Guy était un homme qui doutait beaucoup et qui avait besoin de l’appréciation de ceux qu’il aimait. Il demandait souvent leur avis aux uns et aux autres et avait besoin de se rassurer. Sa femme, ses enfants, ses plus proches amis ont joué un rôle déterminant dans sa vie et, très certainement, dans la naissance de cette histoire.

Dans Udos, vous trouverez des personnages forts en caractère, aussi bien les hommes que les femmes (sa façon à lui d’être féministe !) parce que c’est ce qu’il aimait dans la vie. Il aimait qu’on lui réponde, qu’on ne se laisse pas impressionner. Lodonis, Mathous, Guillermine, Gemma et les autres sont taillés dans ce moule.

Il aimait la bonne chère, il aimait la vie et ne s’encombrait pas des convenances ou de la bienséance. Il a mis tout cela dans son livre. De nombreuses scènes sont décrites crûment, des scènes d’amour, des scènes de meurtre, des épisodes de ripailles. Il n’y a pas de détour, vous saurez tout !

Âmes sensibles, s’abstenir ! La vie au Moyen-Âge sur le chemin de Saint-Jacques n’était pas un long fleuve tranquille…

Vous voilà prévenus !

Jean-Guy était également passionné d’Histoire. Il était très curieux et lisait beaucoup.

Il a dû faire beaucoup de recherches pour ce livre afin qu’il soit crédible. Il s’est rendu en bibliothèque pour travailler, a sillonné la région pour s’imprégner des lieux et les retranscrire au mieux, s’est mis au gascon pour faire parler ses personnages. Udos a grandi en lui, pendant de longs mois, avant de pouvoir être couché sur papier.

Environ deux ans après s’être lancé dans cette folle aventure, fin octobre 2021, Jean-Guy mettait sous pli des exemplaires de son manuscrit à destination de quelques éditeurs. J’étais à côté de lui ce jour-là. Je devinais l’immense fierté d’être parvenu jusque-là, l’immense espoir aussi que l’un d’eux réponde.

Il est décédé assez soudainement, cinq semaines après cela, en laissant évidemment un grand vide dans sa famille et chez ses amis. Avant qu’il ne s’en aille, ses enfants lui ont fait la promesse d’éditer son livre, quoi qu’il arrive, comme il avait prévu de le faire.

Alors quand Sylvie et Marie ont montré leur intérêt pour Udos, nous savions que nous allions pouvoir tenir parole.

Nous savions que nous pourrions transmettre ce formidable souvenir de leur grand-père à nos enfants qui, finalement, n’auront eu que peu de temps auprès de lui.

La personnalité de Jean-Guy se retrouve dans chacun de ses personnages, sa manière de parler, son rire, sa manière de gérer des situations critiques, sa façon d’interagir avec les autres et de prendre sa place dans la société. Il est là, sur chacune des pages. Nous sommes extrêmement heureux de pouvoir prolonger son rêve de devenir écrivain.

Cher lecteur, il est temps pour vous de rencontrer Lodonis et de l’accompagner dans sa quête.

Je vous laisse avec Jean-Guy…

Saludos, Florianne.

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