Si Linxe m’était conté

Description

Si Linxe m’était conté

Linxe :

Nous vous proposons dans ce livre une balade à travers le temps, à travers les différents lieux de notre village.

Vous pouvez lire, regarder, écouter « Si Linxe m’était conté ».

Vous pouvez également suivre l’histoire de Martin, arrivé à Linxe un beau matin du mois de mai, venu chercher quelque chose.
Le trouvera-t-il à la fin ?

Ce livre s’adresse aux Linxoises, aux Linxois, aux gens qui passent, aux gens qui restent, à ceux qui reviennent.

Cet ouvrage, support et témoin oral et écrit de la Mémoire des habitants de Linxe, est porté par la Commission Patrimoine de la Mairie.

Nous avons eu le plaisir et le privilège d’en être les plumes et les éditrices.

Extrait :

Martin, jeune homme de trente ans, a plutôt fière allure sous son apparence joviale et décontractée. Il porte ses 1 m 78 avec un flegme mesuré et élégant à la fois. Il est bien dans sa tête et semble se satisfaire de son physique, plutôt agréable, il le reconnaît lui-même. Sa vie aussi, jusque-là, est simple et, à son propre avis, bien remplie. Il a été adopté quand il était encore nourrisson, mais cela ne l’a jamais tracassé outre mesure, ayant eu réponse aux questions successives posées à sa famille adoptive. Il n’a manqué de rien, ni d’amour ni d’éducation. Certes, il cherche, encore aujourd’hui, le moyen qui lui sied le mieux pour gagner sa vie. Il a bien fait quelques études, tenté quelques boulots et pas mal parcouru le monde, mais il n’est toujours pas pressé de se poser quelque part…

Au mois d’avril dernier, sa grand-mère, sa mamie conteuse d’histoires plus ou moins extraordinaires, est décédée brutalement. Martin a eu juste le temps de lui dire au revoir. Il s’est approché tout près, elle ne l’a pas quitté du regard. Il lui a pris la main et, le cœur gros, l’a embrassée tendrement. À cet instant-là, elle a rendu son dernier soupir.

Martin s’est effondré, sur la chaise à côté du lit. Choqué, il n’a pas senti qu’elle lui avait glissé quelque chose dans le creux de sa main.

C’est seulement après avoir recouvré ses esprits, du bout des doigts, délicatement, qu’il a déplié le petit bout de papier.

Un seul mot y est écrit : LINXE

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