Description
Une femme sans identité de Tadiou Szwed
Une femme sans identité est le nouveau roman de Tadiou Szwed.
Marie au cœur trop pur est en souffrance, opprimée par un mal-être dont elle ne perçoit pas l’origine.
Elle évolue par la force de sa différence, dans une société brutale dont seul son propre brouillard la protège, avec pour seul point d’amarre son sac-Identité.
Mais elle ne se plaint pas, se bat avec énergie et ne renonce pas ; elle aime les gens et naturellement les gens l’aiment…
Un jour, un événement anodin du quotidien vient anéantir son équilibre durement acquis : cet incident va finalement se révéler d’une importance capitale.
Marie va-t-elle enfin trouver le chemin de sa vérité ?
Ce roman, tonique, est un hymne à la résilience, à l’amitié, à l’amour.
Suivez-nous dans le monde de Marie.
Tadiou vous parle de son nouveau roman dans a vidéo : Le mot de l’auteur
Dominique –
J’ai lu ce roman avec intérêt.
Le style est alerte ; la lecture est facile.
Le parti pris de la 1ère personne, qui met l’auteur dans la peau de son personnage, est pertinent.
Quant au message, il est clair, peut-être un peu trop évident, sur la résilience et l’optimisme.
Mais j’ai apprécié l’ensemble et j’ai passé un bon moment de lecture.
Nathalie –
L’écriture alerte rend le récit vivant : on respire avec le personnage de Marie, on la suit dans ses errements et ses avancées.
L’histoire se construit peu à peu, les mystères de Marie se dévoilent en même temps au lecteur et au personnage lui-même, au fur et à mesure de ses prises de conscience. Ce qui nous offre une grande intimité avec elle.
Un récit plutôt douloureux, mais traversé de belles rencontres et d’espoir.
Jacqueline –
J’aime beaucoup la façon dont l’auteur nous fait découvrir peu à peu le fonctionnement de Marie.
Au début, on est attendri par sa simplicité, puis sa fragilité, et peu à peu elle se complexifie, on devine sa force, sa détermination à vivre le plus fort qu’elle peut, avec les moyens qu’elle a.
Même sa manière de découvrir la vérité sur elle-même est originale et n’appartient qu’à elle.
Sa manière de parler semble si sincère et naturelle que c’en est étonnant.
Les autres personnages sont aussi bien analysés, on a vite l’impression de les connaître ou de les reconnaître
En un mot, c’est un roman humain et chaleureux
Stéphane et Emilie –
Fille de paysans, mais installée en ville, Marie est en proie à un mal-être, un sentiment d’infériorité, un manque d’identité qui l’angoissent et la handicapent ; elle erre dans une sorte de brouillard dont elle ne parvient pas à analyser les origines malgré de longs monologues intérieurs au cours desquels elle passe sa vie en revue jusqu’à ce que remonte finalement à sa conscience un violent traumatisme refoulé depuis son enfance. Cette catharsis est une libération vers une vie nouvelle où Marie retrouve un équilibre et la confiance en soi, cette identité, cet accord avec elle- même qui lui manquaient tant. Son style gauche traduit bien son désarroi, mais n’enlève rien à la finesse des observations de Marie sur elle-même et le monde qui l’entoure. Son expression devient plus fluide à la fin quand, libérée de ses angoisses et pleine d’espoir, elle est capable d’élaborer des projets. Au-delà de l’analyse des caractères de toute une galerie de personnages, ce roman dépeint aussi la vie de petits paysans laborieux des années 70/80 où existaient encore des relations de dépendance, de soumission et de peur des puissants. Des abus de pouvoir qui hélas étaient fréquents ou le sont encore tout autant, comme l’ont révélé de nombreux scandales devenus publics depuis que se brise la loi du silence, cette omerta qui enferme les victimes dans un sentiment de culpabilité. Un roman plein d’empathie et bien de notre époque.
Guy –
J’ai trouvé la narratrice-personnage de ce roman attachante, convaincante, que l’auteur maîtrise bien cette manière de narrer.
Géraldine –
Le temps passe et je regrette ne pas vous avoir dit que j’avais dévoré votre livre « Une femme sans identité » cet été.
Même sans m’identifier au personnage, j’ai trouvé une fluidité admirable de vos écrits au fil des chapitres et un contraste de style honorable.
Bravo et merci de faire partager votre art à nous, lecteurs.
Sandrine –
Je suis en train de le lire, j’aime beaucoup. On s’attache à Marie très facilement et on suit ses tribulations, ses questionnements, son regard naïf mais tellement logique sur le monde. Un très bon moment de lecture.
Anne-Marie –
Dans son livre « Une femme sans identité », Tadiou, l’auteur, à fait un bond en avant dans la consistance ; l’écriture est toujours fluide, abordable et le contenu de plus en plus approfondi. Des personnages bien réels décrits avec justesse. On a l’impression de les connaître. Cette femme Marie, sa vie nous émeut, le déroulement de son histoire nous surprend. Du suspens, de l’émotion … On attend le prochain livre.
Alexis –
J’ai lu les 4 romans de Tadiou, celui-ci est mon préféré. J’aime bien le ton guilleret et léger, le partage du quotidien sous l’oeil d’une narratrice gaie, avec de la joie de vivre. Et ce malgré ses souffrances, car l’écriture dans le même temps soulève des sujets graves, j’aime bien ce mélange de genres.
Catherine –
J’aime beaucoup le personnage de Marie, insolite et si attachant ! Quel tour de force de l’auteur d’être parvenu à se glisser dans la tête de quelqu’un apparemment si éloigné de lui-même !
Joel –
J’avoue que tu m’as impressionné. J’avais trouvé ton premier roman délicieusement maladroit, mais là tu es devenu un véritable auteur. Un personnage principal très crédible et qui émeut, des personnages secondaires fouillés, un usage raisonné des allers-retours dans le temps. Une intrigue volontairement « téléphonée » car l’essentiel n’est pas là mais dans le déni et son déblocage. Bravo.