Le mot de Philippe CARTIER pour Tambours de Tébélen

Le mot de Philippe CARTIER pour Tambours de Tébélen

On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans selon un poème bien connu, l’est-on plus à dix-huit ans ?

C’est à cet âge qu’Antoine Devillate quitte Constantinople pour gagner la France, il ignore qu’en fait il se lance dans un voyage de plusieurs années au cours duquel il va traverser l’histoire du monde méditerranéen au début du XIXème siècle.

Les romans dits historiques relèvent d’un genre souvent critiqué car ils malmènent la vérité pour la plier aux péripéties de leur intrigue, en revanche il arrive que les « romans de jeunesse » relatant l’éducation et la formation d’un jeune homme intrépide sont un moyen de concilier réalisme et imagination.

Dans ce contexte il est aisé, pour le lecteur, de se retrouver dans les geôles d’Ali de Tebelen, le redoutable pacha de Janina maître des tambours.

Par bonheur Antoine connaîtra des aventures plus brillantes que ce soit dans ses amours avec Angelina ou dans ses relations avec les grands de ce monde que ce soit Napoléon ou Méhémet Ali. 

Certes l’Histoire ne sort pas indemne d’un tel récit, c’est bien la thèse que défend Alexandre Dumas devenu l’ami, et le conseiller, d’Antoine qui a entrepris de rédiger ses Mémoires dans sa retraite tourangelle.

Pouvait-il trouver un meilleur maître que le père du Comte de Monte- Cristo ? 

Les tambours de Tébélen

Les tambours de Tébélen :

Retiré en Touraine, Antoine Devilatte décide d’écrire le récit de sa vie.
Mémoires ou roman ? Le lecteur en décidera.


A quinze ans, en 1798, il quitte ses parents, négociants à Smyrne, pour gagner la France.
Il lui faudra vingt-cinq ans, pour un voyage qui n’aurait dû prendre que peu de mois.
Au cours de son périple, trois hommes vont marquer son histoire : le pacha de Janina, Ali de Tébélen, potentat cruel et fourbe, le vice-roi d’Égypte Méhémet Ali, modeste officier qui se taille un royaume et fonde une dynastie et, enfin, Napoléon obsédé par l’extension de son empire en Orient. Simultanément trois femmes, la vénitienne Angélina, la grecque Elena et l’anglaise Ann, occuperont, à des degrés divers, ses pensées et parfois ses nuits.
Son parcours le conduira de Constantinople à Venise puis au Caire mais il reviendra toujours à Janina, cité mystérieuse, où les tambours d’Ali Pacha résonnent sur le lac et surtout dans ses souvenirs.

Antoine, qui peine sur son manuscrit, écoute les suggestions de son ami Alexandre Dumas qui, fort de son expérience, lui conseille de privilégier le roman au détriment de l’exactitude de ses Mémoires.
Pour le lecteur, peu importe, quel adolescent ne rêverait de vivre de telles aventures, à une époque où Napoléon arrivait à Moscou quand, le même mois, Méhémet Ali s’emparait de La Mecque ?

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