La gamine était boiteuse mais pas idiote

13.00

La gamine était boiteuse mais pas idiote par Jacqueline Lescoute

La gamine était boiteuse mais pas idiote

En 1942, un Landais prisonnier dans Les Ardennes fait la connaissance d’une jeune femme du village. Ils sympathisent, ils se plaisent. Un jour, ils décident de vivre autre chose ensemble. Courageusement, il s’évade et ils se marient, en passant à Reims le 1er juillet 1942. Elle regroupe ses affaires qui seront expédiées à Dax, où ils les récupéreront si tout va bien. Discrètement, elle quitte son village occupé où réside sa famille.
Ils arrivent à Saubrigues, chez ses parents à lui, et sont reçus comme un chien dans un jeu de quilles : Le fils est revenu, oui, mais il s’est évadé et en plus il a épousé une femme de là-bas qui ne connait rien au travail de la terre ! Ils trouvent à se loger. Mais à la suite d’un accident au sixième mois de grossesse, elle sera boiteuse. En 1946, c’est à Josse qu’un fermage leur est proposé, au bord de l’Adour, au Bergeron. Il faut se méfier de tous les gens qui passent, à cause de la répression.
L’Adour, la pêche, les barques, l’élevage et le gavage d’oies, le maraîchage, l’élevage bovin, enfin, la vie ! Quelques années passent, maintenant ils ont trois enfants, ils sont heureux, libres, ils respirent ! 1952 : l’Adour n’a pas dit son dernier mot, une année terrible, mais on ne se décourage pas. Tant pis pour ceux qui ne comprennent pas, c’est le prix de la liberté. On fait face, on s’accroche, on continue…
La gamine qui avait dû être opérée à l’âge de 6 ans, boîte toujours et, en plus, maintenant, elle souffre de sa hanche. Ayant commencé l’école plus tard que les autres, c’est tous les jours un combat pour elle. Dans la petite classe, on l’appelle grand-mère et elle doit faire face à des brimades, des gifles, des crasses en tout genre. Chez les moyens, comme elle savait lire avant de commencer l’école, qu’elle dessine bien, apprend les récitations avec le ton voulu, c’est la guerre ! Pour les vacances, l’instituteur, lui donne même des livres de la bibliothèque à recouvrir. Il a compris sa soif de connaissance. L’année du certificat d’études, pendant l’entrainement du sport pour le brevet sportif, il ose la citer en exemple, c’est un comble ! Attention aux retombées, même plus de 60 ans après !
En 2019, de passage au cimetière dans son village où elle porte des fleurs sur la tombe de ses parents, elle fait une rencontre qu’elle aurait espérée amicale… Mais croyant échanger des mots gentils, ce sont des insultes qu’elle reçoit ! Alors là, tout ce qu’elle avait dû oublier pour pouvoir vivre lui revient en mémoire, encore et encore…

C’est ainsi qu’est né le livre de Jacqueline Lescoute.

UGS : VEC_5_JL Catégories : ,

Description

La gamine était boiteuse mais pas idiote par Jacqueline Lescoute

La gamine était boiteuse mais pas idiote

En 1942, un Landais prisonnier dans Les Ardennes fait la connaissance d’une jeune femme du village. Ils sympathisent, ils se plaisent. Un jour, ils décident de vivre autre chose ensemble. Courageusement, il s’évade et ils se marient, en passant à Reims le 1er juillet 1942. Elle regroupe ses affaires qui seront expédiées à Dax, où ils les récupéreront si tout va bien. Discrètement, elle quitte son village occupé où réside sa famille.
Ils arrivent à Saubrigues, chez ses parents à lui, et sont reçus comme un chien dans un jeu de quilles : Le fils est revenu, oui, mais il s’est évadé et en plus il a épousé une femme de là-bas qui ne connait rien au travail de la terre ! Ils trouvent à se loger. Mais à la suite d’un accident au sixième mois de grossesse, elle sera boiteuse. En 1946, c’est à Josse qu’un fermage leur est proposé, au bord de l’Adour, au Bergeron. Il faut se méfier de tous les gens qui passent, à cause de la répression.
L’Adour, la pêche, les barques, l’élevage et le gavage d’oies, le maraîchage, l’élevage bovin, enfin, la vie ! Quelques années passent, maintenant ils ont trois enfants, ils sont heureux, libres, ils respirent ! 1952 : l’Adour n’a pas dit son dernier mot, une année terrible, mais on ne se décourage pas. Tant pis pour ceux qui ne comprennent pas, c’est le prix de la liberté. On fait face, on s’accroche, on continue…
La gamine qui avait dû être opérée à l’âge de 6 ans, boîte toujours et, en plus, maintenant, elle souffre de sa hanche. Ayant commencé l’école plus tard que les autres, c’est tous les jours un combat pour elle. Dans la petite classe, on l’appelle grand-mère et elle doit faire face à des brimades, des gifles, des crasses en tout genre. Chez les moyens, comme elle savait lire avant de commencer l’école, qu’elle dessine bien, apprend les récitations avec le ton voulu, c’est la guerre ! Pour les vacances, l’instituteur, lui donne même des livres de la bibliothèque à recouvrir. Il a compris sa soif de connaissance. L’année du certificat d’études, pendant l’entrainement du sport pour le brevet sportif, il ose la citer en exemple, c’est un comble ! Attention aux retombées, même plus de 60 ans après !
En 2019, de passage au cimetière dans son village où elle porte des fleurs sur la tombe de ses parents, elle fait une rencontre qu’elle aurait espérée amicale… Mais croyant échanger des mots gentils, ce sont des insultes qu’elle reçoit ! Alors là, tout ce qu’elle avait dû oublier pour pouvoir vivre lui revient en mémoire, encore et encore…

C’est ainsi qu’est né le livre de Jacqueline Lescoute.

 

L’auteure

Suivez nous sur Facebook

 

 

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Soyez le premier à laisser votre avis sur “La gamine était boiteuse mais pas idiote”

Vous aimerez peut-être aussi…